Wonka, l’origin story de Willy Wonka, à savoir sa jeunesse et son parcours initiatique, avant qu’il ne puisse ouvrir sa chocolaterie. En cela, on le voit, en proie avec des patrons tyranniques d’une laverie et surtout avec la mafia de chocolatiers à Londres (oui) qui s’unissent pour empêcher Wonka de vendre ses petits chocolats. Bref, j’avais déjà peu aimé le film de Burton, il y a de cela presque vingt ans : alors j’étais particulièrement peu attiré à l’idée de découvrir ce sequel sur la jeunesse du personnage. Alors pourquoi donc le voir ? Parce que j’ai découvert, par hasard, que le génial Neil Hannon de The Divine Comedy avait écrit la musique de ce film, en fait une comédie musicale. Et je n’ai pas regretté. Parce que les musiques non seulement ressemblent parfaitement à la patte de Hannon, mais le pousse vers un registre plus commercial, plus émotif, qui lui permet de se délester de son style parfois un peu trop dissonant et conceptuel. En cela, dans des morceaux comme « For A Moment » et « A World of Your Own », on retrouve le Hannon de « The Summerhouse » et cela a suffit à me plaire. En plus, Timothée Chalamet est comme à son habitude charmant, et l’autre esclave de la laverie à ses côtés, la jeune Calah Lane, est adorable. Après, à part ça : le film a peu d’ampleur, peu d’imagination, les personnages et les décors se répètent, rien n’enchante ou n’emporte. Bref, à part les musiques, pas grand-chose : mais elles suffisent (avec le rigolo Hugh Grant en oompa loompa) à faire rêver. 1,5/5.

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