Hunt for the Wilderpeople, qui commençait bien et dont, en règle générale, le premier acte est bon, avec ce gros petit bonhomme au milieu de la campagne néo-zélandaise, pas du tout bien accueilli par ce nouveau père aussi rustre et asocial que lui (même plus, en fait, et c’est ce qui rend le film astucieux) ; on aimera, aussi, ce courageux retournement de situation avec la mort de la mère d’adoption, et cette idée de l’enfant de feindre sa propre mort et de disparaître dans la forêt. Mais alors lorsque le film devient cette fuite censément poétique parce qu’absurde de Sam Neill et de Ricky Baker, poursuivis par la méchante police et les vilains service d’adoption, on tombe dans le conte populaire à la con, conçu pour être le succès de l’année dans son pays, une espèce d’Intouchables dont le titre se révèle alors dans toute sa bêtise. Et non seulement ça devient stupide et convenu, mais en plus cela patine et laisse place à l’ennui (car jamais le récit n’est aussi inventif que dans son premier acte). 1/5.
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