Atlas, film dont le postulat de départ paraît si con qu’il en devient immédiatement sympathique : à savoir qu’on a ici une Jennifer Lopez, censée incarner une géniale scientifique (lol), à travers un récit initiatique du lâcher-prise adapté pour un personnage de 30 ans (elle en a 50), et qui en profite quand même pour montrer son cul en leggins. Le plus drôle étant que le film a beau compter quelques bons acteurs dans ses rangs (comme Sterling K. Brown et Mark Strong), il décide de laisser Jennifer Lopez tout porter sur ses épaules, enfermée dans une forme de mecha/chatgpt avec qui elle discute pendant deux heures (Lopez, grande surprise, est aussi productrice du film). L’histoire avait pourtant un potentiel (l’histoire d’une intelligence artificielle qui a disparu, quittant la Terre pour préparer une attaque mortelle). Mais le récit s’éloigne rapidement de la fresque d’anticipation pour partir sur une histoire personnelle, quasiment une forme de huis-clos, avec Jennifer Lopez en promenade sur une planète inconnue à la recherche de la méchante IA. Cependant c’est justement dans l’étrangeté de ce choix que le film se révèle parfois assez mignon : dans cette rencontre entre Lopez, actrice clairement peu profonde, quasi aussi artificielle que la machine à laquelle elle parle, et son robot qui tente de l’aider à accepter les beautés et la force des systèmes artificiels. Bref, le film n’est pas pour autant bon, mais sa nullité est tellement actée dès le départ qu’on l’oublie (et ce même lors du ridicule affrontement avec l’antagoniste, en fait le « frère » de Lopez). Curieux truc. 1/5.

Comments are closed

Articles récents

Commentaires récents

Aucun commentaire à afficher.