Anyone But You, comédie romantique à l’ancienne entre deux acteurs un peu trop faux, un peu trop artificiels, pour que l’on croit réellement à leur alchimie. Ce n’est pas nécessairement que Sydney Sweeney ou Glen Powell soient de mauvais acteurs, au contraire, mais Powell particulièrement possède un corps si musclé, si imberbe, d’un visage si carré, au sourire si ironique, qu’il est difficile de voir en lui autre chose qu’un corps de comédie, ou, autrement, un corps d’action et de divertissement pur. Ici, on peine à croire en ses émotions, en ses sentiments, et manifestement, le feuilleton qui avait été déployé autour de la pseudo histoire d’amour entre les acteurs durant le tournage paraît être un coup monté promotionnel. Parce que rien ne passe entre les deux, et aucune forme de sexualité ne se dégage de chez Powell. Sans cela, qu’y-a-t-il à garder d’une comédie romantique ? Ici rien, si ce n’est les blagues un peu trop répétitives du gamin lâche, caché derrière son corps construit à la gonflette, et l’utilisation continuelle et abusive de Unwritten de Natasha Bedingfield. Laissons cela à The Hills. 1/5.
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