Gladiator 2, un film qui initialement n’apparaît pas si mal, plutôt bien monté, plutôt bien narré, et qui en somme parvient presque à captiver durant sa première heure, avant que la vérité ne finisse par exploser : à savoir que c’est tout simplement un faux film. Gladiator 2 a en somme beau avancer dans le temps, rien ne se développe : rien réellement ne prend la moindre consistance. Les gentils sont très gentils, les méchants sont très méchants, et en cela, le suspens est absent et l’âme du film inexistante. Il pourrait presque avoir été simulé par l’intelligence artificielle, en s’appuyant sur le script du premier volet chargé en référence. Ce n’est pas nécessairement mal fait, mais rien n’est nouveau, rien ne dépasse le principe de génération, de réorganisation, fait à partir d’éléments déjà présents, déjà connus. Et le constat le plus dramatique, le plus sévère, que l’on peut probablement tirer de tout cela, c’est à la fin, lorsqu’une seconde l’on est finalement pris d’émotion. Et pourquoi ? Parce que l’on entend l’ancien thème musical de Gladiator, nous rappelant tout ce que le premier avait et dont la suite est exempte. À savoir un souffle. Une âme. Une forme de réalité. 1/5.
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