Dear Santa, comédie pas drôle de Bobby Farrelly, et dont on regrettera vraiment la séparation avec son frère, parce que ni l’un ni l’autre, seul, n’a su reproduire la qualité de leurs premiers films (Peter étant parti vers des films réussis mais plus sérieux, comme Green Book, et Bobby étant resté dans le registre de la comédie, mais désormais nulle à chier). Bref, ici l’idée n’était pourtant pas si mal : un film de Noël sur un enfant gros et dyslexique, qui envoie une liste au Père Noël, en écrivant sur l’enveloppe SATAN au lieu de SANTA. Mais passé cet effet classique de quiproquo, on va de déception en déception : non seulement le film est loin de la douceur tendre que les Farrelly pouvaient avoir en duo (il y avait pourtant du potentiel avec cet enfant en surpoids et son meilleur ami aux dents difformes), mais surtout, il n’est jamais, pas le moins du monde, drôle. Et Jack Black en Satan (là encore, c’était pourtant une bonne idée) paraît épuisé et las. Passé quelques twists (Jack Black s’avérant n’être qu’un demi-démon se faisant passer pour Satan) et une pseudo intrigue amoureuse (rappelant Spider-Man, puisque l’enfant va tellement user de son amitié avec Satan qu’il va devenir le bully de ses propres bully, refroidissant la fille qu’il courtise), tout se termine bien, dans une conclusion béate où Satan accepte de ressusciter le frère mort du héros. Et ils passent donc Noël tous ensemble. Après tout, pourquoi pas ? Mais encore aurait-il fallu qu’il y ait ici du cœur. Et il n’y en a pas. Ou on ne le voit pas. 0,5/5.
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