In the Tall Grass, réalisé par Vincenzo Natali et nous a immédiatement rappelé la structure de Cube, en cela que les personnages se déplacent dans un monde qui se déplace lui-même sans qu’ils ne s’en rendent compte, les empêchant de trouver la sortie. Sauf que, vraiment : pour mettre en scène un tel huis clos, dans le fond très cheap (les personnages tournant sur eux-mêmes dans un champ, rappelant presque un film d’étudiants), il aurait fallu un grand réalisateur et de grands acteurs. Et ici, non seulement Vincenzo Natali paraît particulièrement endormi (l’on dirait qu’il ne s’est chargé de cette adaptation de Stephen King que parce qu’il était vexé que ce dernier pompe son idée de Cube), mais aucun des acteurs ne confère une intensité ou une âme au récit (même Patrick Wilson, qu’on aime généralement bien, patine un peu dans le rôle du méchant possédé par les forces machiavéliques du champ). Bref, très rapidement, devant ce film qui reproduit comme un enfant des mécaniques déjà connues, l’on se fait chier. L’on était pourtant prêt à être indulgent devant cette idée assez séduisant d’une pierre, d’une forme de monolithe, comme si c’était lui, venu d’un autre temps et d’un autre monde, qui avait généré la force d’attraction de ce champ poussé tout autour. Mais le reste, se voulant primordial et profond dans les forces qu’il convoque, est trop factice pour ne pas paraître ridicule et hypocrite. Et honnêtement c’est avec difficulté et courage qu’on est parvenu, dans la seconde partie du film, à tenir jusqu’à la fin. 0,75/5.

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