Turning Red, un Pixar sorti directement en VOD, et qui sans évidemment atteindre les sommets habituels de leurs productions (que ce soit narratif ou émotionnel) est néanmoins sympathique. L’héroïne, jeune adolescente asiatique prénommée Mei-Mei, est très mignonne, et sa petite troupe de fans de boyband est là encore assez adorable. Évidemment, le métaphore centrale au film est fort appuyée (turning red signifiant se transformer en panda roux, mais également, donc, avoir ses premières règles), mais en réalité, c’est limpide et logique, que d’aborder un tel sujet et de l’intégrer dans les récits pour enfants. Après, parce que le film est dénué d’antagoniste, et donc d’une véritable dialectique, il demeure gentillet, qu’une petite démonstration moralisante et confortable d’une initiation féminine sans aucun véritable conflit (il y a la mère de l’héroïne, à un moment donné, et encore…). C’est ce qui l’empêche de se hausser au niveau des autres Pixar : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Il n’y a, ici, ni péril, ni gloire. Que des règles et un mignon panda roux. Cela suffit. 1,5/5.
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